Printing on a Color StyleWriter

Posted by pulkomandy on Fri Jul 14 21:02:32 2017  •  Comments (0)  • 

Je suis l'heureux propriétaire d'une imprimante Apple Color StyleWriter 2400. Je l'ai récupérée il y a fort longtemps avec un lot de Macintosh qui partaient à la poubelle.

Cette imprimante date de 1994, elle a été vendue par Apple mais le matériel est conçu par Canon. On peut donc utiliser des cartouces de cette marque.

Et donc, après une dizaine d'année à traîner dans un coin de mon bazar, il était temps de remettre cette imprimante en service!

Étape 1: la brancher

Une particularité des imprimantes Apple de cette époque est d'utiliser un port série. En effet, les Macintosh n'avaient pas de port parallèle comme les PC. En plus de ça, pour gagner de la place sur la face arrière de ses machines, Apple a très vite laissé tombé le connecteur DE-9 pour utiliser à la place une mini-DIN. Rien de grave: on trouve le cablage par exemple ici. J'ai coupé un cable série Apple en 2 et j'y ai soudé un connecteur DE-9, et c'est parti!

Étape 2: les pilotes

Normalement, cette imprimante est sensée fonctionner avec un Macintosh de 1994. Évidement il n'y a pas de pilotes pour les systèmes plus récents. Mais, on a de la chance, quelqu'un a fait une grande partie du travail avec lpstyl. C'est pas vraiment un driver, plutôt un exécutable qui sait juste prendre une image dans un format bien précis, et l'imprimer. C'est prévu pour s'intégrer dans une chaîne d'impression UNIX, entre d'autres programmes qui vont convertir le fichier à imprimer en image, et le port série de l'ordinateur.

J'ai donc récupéré les sources et fait quelques ajustements pour que ça marche avec Haiku, mon système d'exploitation préféré. Et surtout, j'ai du ajouter quelques délais, car le code d'origine est trop rapide sur mon PC et n'arrive pas bien à se synchroniser avec l'imprimante. Bref, après quelques ajustements, l'imprimante prend une feuille de papier, le chariot se met en mouvement et… à la fin, j'ai une page blanche.

Étape 3: l'encre

Ben oui forcément, après 10 ans à dormir, la cartouche d'encre est toute sèche. Hereusement sur ce modèle, on peut remplacer le réservoir d'encre mais aussi la tête d'impression (qui est elle aussi pleine d'encre sèche et donc bonne à jeter). Par contre, Canon ne fabrique plus ces têtes d'impression (on trouve facilement les cartouches avec seulement le réservoir d'encre). J'ai fini par trouver un ensemble tête d'impression + cartouches noir et couleur pour pas trop cher chez un vendeur anglais. J'avais un peu peur que l'encre soit sèche après probablement 10 ans passés sur une étagère. Mais non, les cartouches sont vendues dans un emballage scellé sous pression, et avec un petit feuillet plastique de protection.

Du coup, j'ai juste eu besoin d'installer la nouvelle cartouche et j'ai enfin pu imprimer une page de test.

Étape 4: intégration avec Haiku

Bon, c'est bien joli d'imprimer une image de test, mais je peux toujours pas cliquer sur fichier/imprimer dans mes programmes et obtenir une sortie sur papier directement. Il va falloir intégrer ça proprement.

Ce sera l'occasion pour moi d'apprendre à écrire un driver d'imprimante pour Haiku, et probablement de débugger quelques petites choses dans le support de l'impression en général. De ce que j'ai vu, ça marche pas encore super bien.

Conclusion

Cette imprimante est plutôt solide et efficace, et elle fonctionnera sans doute encore de nombreuses années (tant que j'arrive à trouver des cartouches d'encre, en tout cas). Et autre bonne nouvelle, contrairement à la version Canon, il n'y a pas de compteur de pages qui met l'imprimante HS après un certain nombre de pages imprimées (soi-disant parce qu'il y a un réservoir d'encre usée qu'on ne peut pas vider dedans...).

J'ai donc économisé l'achat d'une imprimante neuve et qui aurait probablement duré moins longtemps.

Leave a comment

Name: Mail: